La scolarité d’un enfant dyspraxique
Un enfant dyspraxique peut vivre sa scolarité avec divers défis liés à ses difficultés de coordination motrice. Ces défis peuvent avoir un impact sur différents aspects de sa vie scolaire, notamment :
1.Écriture et dessin
L’enfant dyspraxique peut avoir du mal à tenir correctement un crayon ou un stylo. Ce qui rend son écriture illisible et peu fluide. Il peut être dysgraphique. Toutefois, un bilan devra être réalisé pour confirmer la dysgraphie. Dessiner des formes ou des figures géométriques peut également être difficile. Cela peut entraîner des difficultés à suivre les leçons, à prendre des notes et à réaliser des travaux écrits.
2. Organisation et gestion du matériel
L’organisation des affaires peut poser problème à un enfant dyspraxique. Il peut avoir du mal à ranger ses livres et ses fournitures. Il a aussi du mal à suivre un emploi du temps ou à se rappeler des devoirs à rendre. Cela peut entraîner des pertes fréquentes de matériel, des retards dans la remise des devoirs et un sentiment de désorganisation.
3. Activités physiques
Les activités physiques, telles que les jeux de récréation ou les cours de sport peuvent être appréhendés par un enfant dyspraxique en raison de ses problèmes de coordination motrice. Il peut avoir du mal à participer aux jeux d’équipe, à sauter à la corde, à lancer ou à attraper une balle. Cela peut affecter sa confiance en soi et son intégration sociale. Il privilégiera les jeux calmes avec un ou deux camarades seulement.
4. Suivi des consignes
Les consignes complexes ou verbales peuvent poser problème à un enfant dyspraxique. Il peut avoir du mal à les comprendre et à les suivre correctement. Cela peut entraîner des erreurs fréquentes dans les exercices ou les tâches demandées. Il est souvent indispensable de les lui expliquer avec d’autres mots. L’aide d’une AESH est conseillée.
5. Fatigue et stress
Les enfants dyspraxiques peuvent se fatiguer plus rapidement que leurs camarades. En raison des efforts supplémentaires qu’ils doivent fournir pour accomplir des tâches motrices. Les activités qui exigent une concentration prolongée et un contrôle précis des mouvements peuvent être épuisantes pour eux. De plus, les difficultés rencontrées peuvent provoquer du stress et de l’anxiété chez l’enfant.
Il est important de reconnaître et de comprendre ces difficultés afin de soutenir au mieux l’enfant dyspraxique dans son parcours scolaire. En fournissant des aménagements raisonnables, des adaptations pédagogiques et un environnement inclusif, il est possible de favoriser son apprentissage et de renforcer sa confiance en lui. La collaboration étroite entre les enseignants, les professionnels de la santé et les parents est essentielle pour identifier les besoins spécifiques de l’enfant. Elle permet de mettre en place des stratégies adaptées pour l’aider à surmonter les obstacles rencontrés.