Vie de maman

La bienveillance envers les enfants

La bienveillance au quotidien, c’est veiller à ce que les autres aillent bien. C’est vouloir faire du bien autour de soi.  

Être bienveillant envers les enfants, c’est s’assurer qu’ils grandissent dans un cadre qui leur donne confiance en eux. 

Faire preuve de bienveillance demande qu’on possède des qualités telles que le respect, la gentillesse, la générosité, l’indulgence et l’écoute. 

Écouter pour comprendre 

La bienveillance consiste à encourager l’enfant dans les difficultés, de l’aider à les surmonter, de prononcer des mots qui ne blessent pas ou qui ne traumatisent pas, faire preuve de compréhension et d’une grande écoute. 

Écouter, voilà le mot est lâché ! En écoutant son enfant, on le comprendra mieux et on pourra mieux l’aider et le soutenir. Il est donc essentiel de prendre le temps de l’écouter et de l’observer. Cette phase d’observation n’a pas pour but de porter un jugement sur l’enfant. Mais elle doit permettre de le comprendre afin de trouver avec lui la solution la plus adaptée à sa situation. Certains enfants parlent beaucoup et d’autres iront à l’essentiel. Quel que soit le caractère de l’enfant, il faut l’écouter et l’aider, si nécessaire, à reformuler sa demande. 

Écouter est donc indispensable pour comprendre. 

Prenons l’exemple d’un enfant qui se braque face à la difficulté ou à l’incompréhension d’un problème de mathématique à résoudre. Il manifeste du mécontentement, il refuse d’écouter les explications ou il ne veut plus faire ses devoirs, etc. Plusieurs raisons peuvent expliquer comment un moment studieux peut se transformer en une situation tendue. Pour éviter d’en arriver là, car ce genre de situation est toxique autant pour l’enfant que l’adulte, écoutez ce que l’enfant a à dire. 

Mais, en aucun cas, n’ayez pas de paroles blessantes. Un enfant peut être parfois agaçant à cause d’un comportement insolent. Mais ne dites jamais “ce n’est pas aussi difficile que ça à comprendre ; à ton âge, tu peux résoudre ce problème tout seul ; les autres y arrivent, pourquoi pas toi ?”, etc. Bref, vous l’aurez compris, ce genre de jugement n’est pas du tout constructif, au contraire, vous rabaissez votre enfant en disant ce genre de phrase. 

Même si vous ressentez fortement de l’énervement, car votre enfant refuse votre aide ou de faire ce que vous dites, prenez sur vous et contrôlez vos pensées malveillantes. Certes, ce n’est pas facile. Respirez et dites-vous que ce n’est qu’un devoir. Rien de grave est en train de se passer. Trouvez toujours une alternative : 

 

  • S’il est fatigué, faites une pause de 15 minutes en le laissant jouer. Chronométrer le temps avec lui pour qu’il revienne faire ses devoirs dans de bonnes conditions. 
  • S’il demande à passer à un autre devoir, laissez le faire. Vous lui expliquerez le problème de mathématique à résoudre plus tard. 
  • S’il veut réellement arrêter de faire ses devoirs, faites un compromis avec lui. Proposez-lui une autre séance de travail dans la journée. 

Il y a toujours une solution passive à un problème. Aller droit dans le mur n’est pas la solution à choisir. Désamorcez la situation en observant et en écoutant votre enfant. 

Être bienveillant envers soi-même pour l’être avec nos enfants 

 

Prendre soin de soi est essentiel pour pouvoir prendre soin des autres.

Vous devez écouter vos propres besoins afin d’identifier vos émotions. C’est aussi une façon de s’accepter avec nos faiblesses ou nos défauts.

 

Pour être bienveillant, vous devez avoir une bonne estime de vous-même.  

Si vous savez ce dont vous avez besoin pour être heureux, vous saurez être sûrement bienveillant envers les autres, notamment envers vos enfants.  

Et puis, pour mieux les accompagner, prenez du temps pour vous, pour vous retrouver, pour vous reposer, pour prendre soin de vous-même.  

En faisant cela, même si la vie de parents est épuisante, vous serez plus apte à répondre aux besoins de vos enfants. 

La bienveillance et l’empathie

L’empathie et la bienveillance sont deux qualités qui fonctionnent parfaitement bien ensemble. L’empathie est innée chez certains et pour d’autres, elle doit s’apprendre. En devenant parents, l’empathie est nécessaire pour pouvoir s’occuper correctement de son enfant. Cela ne signifie pas qu’une personne empathique est naturellement une personne bienveillante. Non. L’empathie aide à devenir bienveillant. Elle représente la capacité à ressentir en soi ce qu’un autre éprouve. Le ressenti peut s’arrêter ici pour certains et pour d’autres, il y aura de la compassion et de la bienveillance. 

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En devenant parent, il faut avoir de l’empathie pour tisser des liens avec l’enfant. Pour créer cette qualité qui n’est pas naturelle chez tout le monde, il faut s’occuper de son enfant et s’intéresser à lui. Cela se traduit par : 

  • Tisser des liens et créer l’attachement,
  • Jouer et communiquer avec lui,
  • Préparer les premiers apprentissages de la vie,
  • Bien vivre le quotidien,
  • Lui apprendre la relation avec les autres, 
  • Être vigilant auprès de l’enfant et prévenir certains signes de difficulté chez lui,
  • Soutenir l’empathie naturelle chez l’enfant, s’il en possède

Encourager avec bienveillance

L’acte d’encourager et de féliciter est indispensable pour que l’enfant ait confiance en lui. Il va se construire sur de bonnes bases : l’amour et la bienveillance de ses parents. C’est important de prononcer des mots de soutien et d’encouragement pour aider l’enfant dans ses apprentissages de la vie et scolaires. Quant à l’enfant, les phrases d’encouragement prononcées par ses parents le rassurent et lui permettent de se construire. Il se sent soutenu dans ses difficultés comme dans ses réussites. 

Pas besoin de grandes phrases, juste : “c’est bien, tu as progressé ; continue comme ça, tu vas réussir ; je suis fière de toi ; je sais que tu vas y arriver, etc.   

Encourager son enfant, c’est lui donner les armes pour plus tard quand il sera face à des échecs dans la vie. Il pourra se relever plus rapidement ou utiliser ses échecs pour mieux réussir. 

Un mot gentil, un câlin sans raison, rire ensemble sont aussi des actes qui permettent à l’enfant qui se sent aimé d’avoir de l’estime pour lui. 

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